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Le XIXe siècle jusqu'aux guerres mondiales

Le féminisme au XIXe siècle :

une révolte  contre le prolétariat

   I 

Ainsi, nous avons commencé à nous intéresser au XIXe siècle. Dans un contexte d'industrialisation de la société, beaucoup de femmes travail en tant qu'ouvrières avec leurs familles, alors elles n’étaient pas payées et servait de mains d’œuvre gratuite pour leurs maris. Il y avait donc une réelle idéologie de la femme au foyer qui représente un profit car considéré comme une main d’œuvre de réserve. 
Néanmoins, ces femmes ouvrières ont commencé à représenter une concurrence face aux hommes ouvriers, ce qui a créer des mouvements syndicales contre l'embauche de femmes dans les usines.
Ainsi, ces événements provoquent une révolte de la part des femmes venant de toutes les classes sociales de la société. Déjà, les femmes ouvrières on commencer par se révolter de leurs conditions de travail, donc par rapport aux salaires bas, le chômage et les conditions de travail trop extrêmes. Et les femmes issues de la bourgeoisie se révoltent du fait qu’elle exclut d’avoir des droits politiques et économiques contrairement leurs homologues masculins. 
Durant cette période, plusieurs doctrines et mouvements sociaux apparaissent pour lutter contre les inégalités des classes sociales, parmi les plus connus, il y a les réformistes qui cherche à créer une collaboration équitable entre le capital et le travail. Alors que les socialistes veulent supprimer le capital pour créer de nouvelles structures. 


En tout cas, les femmes participent aux révolutions de leurs époques, on peut parler de Flora Tristan qui avant Karl Marx, avait partagé une idée nouvelle, l’émancipation du travailleur, notamment celles de femmes ouvrières, en défendant aussi le droit de travailler en tant que femme. En plus, elle dénonce les conditions de travail difficile des femmes ouvrières en dénonçant une inégalité entre les sexes qui s'accentue avec le prolétariat. D’ailleurs, Flora écrit : “J’ai presque tout le monde contre moi. Les hommes parce que je demande l’émancipation de la femme, les propriétaires parce que je réclame l’émancipation des salariés”

 
À la fin du XIXe siècle, Karl Marx se révolte contre le prolétariat qui détient tous les moyens de production. Il ne mentionne pas dans leur lutte une quelconque recherche de la libération féminine. Mais il a soutenu toutefois les syndicats et dans La Première Internationale les droits politiques et économiques des femmes.

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De plus, il y a une autre figure féminine, forte qui a marqué son temps, c’est George Sand. En effet, elle témoigne d’un militantisme féministe très marqué, elle devient écrivain en prenant le nom d’un homme. Ainsi, cette femme a adhéré aux idéaux révolutionnaire de 1848 pour lutter pour l'indépendance féminine, elle dit, je cite : “la soumission excessive de la femme à l’homme a refroidi l’amour, dégradé le mariage et empêché les sexes d’être ce qu’ils devraient être à leurs propres yeux”.

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Karl Marx photo International Institute

photo International Institute of Social History

II

La Première Guerre mondiale

En tant de guerres, les hommes furent emmenés au front, ce qui pousse les femmes de familles ouvrières à travailler dans les champs et les usines d’armement français et Anglaise pour pouvoir subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles. 
Du côté des femmes bourgeoise, leurs rôles était exhaustif, elles étaient agentes de renseignement pour l'assistance aux personnes malades, pour la recherche des disparus ou encore pour l'assistance aux prisonniers. En outre ces femmes bourgeoises ont lutté pour la paix, alors le comité de l'ICW (councile of women), nommé Peace and International Relations et créer en 1899 ordonne de créer une organisation internationale qui aura pour but d'instaurer la paix sur le plan internationale.
Ainsi, les rôle genrés, étaient devenus assez flous, notamment le modèle de la femme au foyer.
 

III

La période de l’entre deux guerres

Ainsi, les rôle genrés, étaient devenus assez flous, notamment le modèle de la femme au foyer. 
La période de l’entre deux guerres
Après la Première Guerre mondiale, le droit de vote pour les femmes est légal dans 21 pays, en France, le droit de vote est établie le 21 avril 1944. De plus, les organisations militantes féministes comme l'ICW se concentre sur la restauration d’une paix internationale et ont commencé à promouvoir le “personnalisme”. 
Les féministes membres de l’ICW utilisent ce principe philosophique qui permet de dire que les féministes défendent l’accès aux droits fondamentaux et les droits politique et économique pour les femmes. Elles font appelle à la dignité humaine pour lutter contre cette discrimination faite sur les femmes. 
D’ailleurs, elle cherche à lutter contre cette idée que les femmes n’ont qu’un rôle de procréation et que “ pour tout esprit honnête, la discrimination refusée entre l’homme et la femme exige le même refus vis-à-vis des êtres humains de différentes classes ou races, la discrimination refusée entre les hommes de différentes classes ou races suppose le même refus vis-à-vis des femmes “. 
Ainsi, les mouvements féministes emploi aussi des principes philosophique qui leur permet de faire comprendre les enjeux du mouvement. 
De plus, les féministes mettent en avant le rôle important des femmes durant la guerre, ce qui a permis aux pays comme la France de gagner contre les fascistes, ce qui prouve que le rôle de la femme ne devrait pas se limiter à celui de la procréation.

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Source

 

Michel, Andrée. « La situation des femmes au XIXe siècle ». Que sais-je?, vol. 9e éd., no 1782, 2007, p. 57‑76.

https://www-cairn-info.ezproxy.univ-paris13.fr/le-feminisme--9782130562023-page-57.htm 

 

Larousse, Éditions. Définitions : féminisme - Dictionnaire de français Larousse. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/f%C3%A9minisme/33213. Consulté le 11 avril 2020.

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